L'adversaire...
Pour ne pas le devenir je dois faire un break. C'est un professionnel qui me l'a dit. Un professionnel de l'âme qui a fait des études et qui est reconnu dans sa spécialité. Parler, écrire, tel est mon défi. Avant de donner aux autres, donne-toi à toi-même ! J'ai donc le spleen, le vague à l'âme, peu d'envie, je suis bloqué. Pas de panique, reste zen, tout va bien. Tu aimes ta femme, ta femme t'aime, tes enfants vont bien. Et pourtant. La vie me pèse, tout me coûte, je suis fatigué. Une posture ? Malheureusement non. La réalité. La santé ? Ca va, juste une addiction tenace au tabac, rien de bien méchant. Bon et une dépression évidemment, mais c'est un passage obligé à mon sens, le tout est de le reconnaître. Physiquement ? Sans complexes, ou si peu, au moins de ce côté-là ça va dans le bon sens avec l'âge. Intellectuellement, toujours facile mais emmêlé au point de me faire des noeuds. Un égo surdimensionné compensé par une générosité reconnue et réelle. Un fort besoin d'être aimé caractérisé par la peur de déplaire, conjugué à une tendance à l'auto-sabotage inconsciente qui interdit tout aboutissement "réel". Et par conséquent une fâcheuse tendance à m'interdire de réussir.
